Dans le bureau d’une jeune lieutenant de police, un individu torturé et hirsute, Ganel Todanais, avoue un crime. La victime est un artiste de renom, dont le« meurtrier » jure qu’il est une pure imposture. Mais finalement, qu’est-ce que le génie créatif ? Sur fond d’art contemporain, d’artisanat et de technologie de pointe, une épineuse problématique est posée sur la table...
MON AVIS : Cette nouvelle a été écrite à l’occasion de l’exposition « double je » au palais de Tokyo où la scène de crime décrite dans le livre avait même été reconstituée.
Ce récit débute par un homme s’accusant d’un meurtre, classique à ceci près que le corps n’est plus présent. A travers le récit de cet homme, les déductions de l’enquêteur, les faits, Thilliez nous emmène dans une enquête mêlant l’art, l’amour, la violence, et ce avec son efficacité habituelle. En peu de page, il arrive à nous créer des personnages assez complexes, une histoire que l’on suit avec intérêt et ceci dans une atmosphère un peu atypique. Le seul bémol, peut-être, vient du titre qui peut nous faire deviner le dénouement.
Voici donc une nouvelle se déroulant dans le milieu artistique, sur un fond plus policier que thriller, agréable à lire et efficace.
MA NOTE : 8/10
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