Les 137 pensionnaires de l'asile, tous de dangereux
criminels, avaient brusquement disparu sans laisser de trace. La police ne les
avait jamais retrouvés. Comment aurait-on pu imaginer, ne serait-ce qu'une
seconde, qu'ils s'étaient réfugiés dans les murs mêmes de l'asile, à
l'intérieur des murs? Il n'y a que les fous pour croire sérieusement à
l'efficacité de la magie noire. Et les fous furieux pour s'en servir.
MON AVIS : Dans la série fantastique-horrifique tendance gore, voici
Graham Masterton. J’avais lu certains de ces ouvrages il y quelques années, série
"les guerriers de la nuit" et "manitou" entre autres, et
j’avais gardé des souvenirs assez trash, mais « agréable » à lire. Du
coup, après le livre de Matheson je me suis lancé dans « démences ».
Tout d’abord, âmes sensibles s’abstenir, les
caractéristiques récurrentes chez cet auteur sont les scènes gores, le sexe et
les divinités oubliées. Et ici, pour une fois, l’aspect sexe est très
secondaire, voire inexistant, pour le reste, on est servi. Que ce soit dans
l’atmosphère ou la description, tout est fait pour que ce livre soit bien
glauque. Mais ce n’est pas un nanar type série Z qui aurait tendance à nous
faire sourire, non, l’appréhension du « que va-t-il se passer » est
bien là. L’histoire se tient bien avec sa construction dans un premier temps
puis vient l’explication avec des thèmes chers à Masterton et très bien
exploités.
On a affaire à un très bon Masterton, un roman horrifique
pour cœur bien accroché. Par contre, une petite tendance à surveiller les murs
et sols va peut-être se développer à la suite de ce roman J
MA NOTE : 8.5/10
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